Première participation aux « Carnets d’alpage » au Grand Bornand. Une manifestation ponctuée de sketchcrawls, d’ateliers, de rencontres, d’expositions et d’échanges. Pour débuter mon carnet je m’installe sur la place de la Grenette où nous attend un modèle pas facile à croquer. C’est l’échauffement !

Le lendemain matin je profite du calme des rues pour m’installer face au clocher. Plus loin, une statue de vache en paille m’oblige à m’arrêter. Les vaches sont très présentes dans le village. Un projet de fresques a été initié par le collectif « Melting Paint » sur le thème « Le cirque des métiers oubliés ». Je trouve toutes ces vaches très graphiques. J’en choisis une, celle en face d’un banc qui m’attendait !

L’après-midi je participe au stage animé par Luc Perillat « Petites vignettes pour grand paysage ». J’ai adoré travailler avec des feutres acryliques tout en papotant avec Corinne de Paris. Voir et dessiner autrement, se donner d’autres contraintes et s’en amuser…

Un crochet par Le Chinaillon pour dessiner le vieux village. De magnifiques chalets en bois, typiques de l’architecture de montagne au charme ancien. Tout me plait mais il faut trouver un endroit où l’on peut à la fois se cacher du soleil et s’abriter de la pluie. Un petit hangar à l’écart fera l’affaire. Une fois de plus j’ai un problème de proportions, le clocher ne rentre pas sur ma page. Sur le nant (torrent) du Chinaillon une petite balade nous emmène vers la Cascade mystérieuse, qui selon la légende serait le lieu de la rencontre du tout premier couple de Bornandins…

Montée en téléphérique à 2100 mètres d’altitude au sommet du Mont Lachat. La brume nous empêche de profiter de la vue à 360° mais l’ambiance y est énigmatique. On profite de quelques éclaircies et on imagine… Il faudrait revenir par beau temps. Pause croquis devant un pré où paissent quelques moutons. En redescendant je profite des conseils de R. qui a suivi le stage de Vincent Desplanche pour essayer de capter l’immensité et les reliefs des montagnes.

Pour le dernier jour j’aurais voulu entrer dans la maison du patrimoine mais ce n’est pas ouvert. Je me résous à dessiner à l’extérieur. Encore une raison de revenir peut-être ! Après avoir assisté à une démo d’Aurélie Bourdin, « vache à l’aquarelle » je me lance. Ce qui me semblait abordable est finalement plus compliqué que ce que je pensais !

Un dernier chemin de table, un dernier verre et c’est déjà fini. Une autre fois peut-être…