
L’île d’Elbe fait partie du Parc National de l’Archipel Toscan. Je la connaissais seulement de nom, puisque Napoléon y a été exilé en 1814. Le drapeau de l’île d’Elbe est d’ailleurs toujours encore celui choisi par Napoléon, un fond blanc, une ligne rouge en diagonale sur laquelle se trouvent trois abeilles jaunes.
Face à la Corse, cette île de 224 km2 est séparée de la péninsule italienne par une dizaine de kilomètres. On peut y accéder par ferry depuis Porto di Piombino.
C’est parti pour une une heure de traversée.
Perché sur une colline, Capoliveri est un petit village d’allure médiévale avec ses étroites ruelles en pente. Flâner, dessiner un peu et admirer la vue sur la mer.
Ambiances différentes dans chaque village. Traverser l’île en découvrant une grande richesse de paysages. Entre mer et montagnes, prendre le temps, se poser en terrasse, et se laisser gagner par une certaine douceur de vivre.
Marciana Marina en bord de mer et Marciana à 375 mètres d’altitude, deux atmosphères différentes au nord ouest de l’île.

Le point culminant de l’île est le Monte Capanne, à 1019 mètres d’altitude. Depuis Marciana on peut prendre une télécabine pour y accéder, Cabinovia. En fait de cabines, il s’agit plutôt de cages métalliques dans lesquelles on se tient debout. On a joué aux oiseaux enfermés dans notre cage jaune, sympa la montée ! J’ai tenté de dessiner la cage qui nous suivait mais le vent soufflait, ça balançait pas mal, pas évident de tenir le carnet et les feutres.

Un certain sentiment de sérénité au sommet de l’île d’Elbe.
Une île montagneuse, toute en falaises, forêts, côtes sauvages, plages de sable doux ou de galets, végétation méditerranéenne et douceur de vivre.