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En mai, il y le muguet et toujours encore de la pluie. Le vert domine autour de nous.

Je retrouve les USK à Schiltigheim pour une rencontre qui me fait du bien. Je rallonge mon carnet que j’avais laissé de côté depuis janvier.

Entre deux averses je m’arrête en bord de route pour ne pas perdre la main.

Je découvre la collection de flammes postales de mon père, petit trésor de « croquis urbains ». Parmi ces tampons j’ai fait une sélection de villes ou villages dans lesquels j’ai des souvenirs. C’est juste de la copie, mais j’ai trouvé l’exercice très intéressant, en plus de me plonger dans mon passé. 

La rencontre nationale USK a lieu à Nantes cette année. Je n’étais pas décidée à y aller mais finalement je pars seule et je me ressource dans une ambiance extraordinaire.

Suivre mon carnet sur la page des rencontres USK ou en cliquant sur l’image ci-dessous.

Quelques jours en vadrouille et au retour des choses ont changé…

Je pensais être fatiguée par le voyage mais non…

Quelques fleurs, merci mes sœurs…

Poursuivre mon site aujourd’hui m’est difficile, comme l’a été ce mois d’avril. Maman aimait mes pages et mes images, je veux ainsi lui rendre hommage. 

Mes croquis comme mes pensées sont sombres.

Le printemps avance à grands pas en ce début de mois. Les couleurs de son petit jardin explosent.

Et parce que la vie me porte, tant bien que mal, je continue de laisser des traces dans mon carnet. Je retourne en forêt.

Le clapotis de notre mare m’apaise.

Après la douce chaleur printanière, la neige réapparait sur les sommets. 

Avril est capricieux. Entre deux averses je m’arrête en bord de route pour un croquis urbain.

Encore des travaux…

Dépaysement sur les bords de la Mer du Nord pour terminer février et commencer ce mois printanier. Voici le lien pour suivre mes pas en Ecosse, https://marielauremeyer.fr/ecosse-2/ ou, visitez mon site en passant par l’onglet « carnets de voyage ».

Je vais essayer de reprendre un travail plus régulier sur le dessin des personnages. Mes croquis de voyage manquent souvent de présence humaine. Je fais quelques tentatives, je m’inspire du travail d’autres dessinateurs, je cherche, sans vraiment trouver. 

Au jardin les premiers travaux de printemps commencent. Comme Richard a la jambe dans le plâtre, je lui pique ses jouets !

Croquer sur le bord de la route ou prendre vite fait une photo pour la croquer plus tard. 

Je passe un chouette moment à me balader en bonne compagnie, à la découverte des vertus de quelques plantes sauvages. La cueillette se poursuit par un atelier cuisine et une dégustation. 

Et puis un matin, la vie prend un virage brutal.

Je m’interroge sur mes errances graphiques. Parfois j’ai l’impression de tourner en rond. Alors je redessine la main qui dessine, les ânes dans le pré voisin, je m’amuse de tant de maladresse.  J’attends un sursaut ! 

Les arbres se forment et s’animent sous mes doigts. 

J’ai participé à la rencontre organisée par le groupe USK de Mulhouse. Nous nous sommes retrouvés autour de la gare. J’y retournerai à l’occasion, j’ai passé un très bon moment.

Nos balades en forêt rythment nos journées. Je ne m’en lasse pas.

Petites pauses croquis en Alsace.

Le printemps s’annonce lentement.

Jour de l’an bien laborieux, pas grand chose à faire, y a un truc qui ne passe pas ! Pas trop la tête à prendre des résolutions. Je m’interroge quand même sur la suite à donner à mes pages. Près de 5500 croquis quotidiens dans mes carnets en 15 ans. Autant de rendez-vous avec moi-même à me demander parfois quoi dessiner et finir quand même par trouver !

Pour se consoler…

Pour notre première rencontre USK de l’année nous retournons à la manufacture. Cette fois la brasserie est ouverte au public. A l’extérieur les travaux ne sont pas encore terminés.  

Le séjour de notre fille en Alsace se termine. Direction l’aéroport, petit pincement, bon retour ! 

Un peu de neige vient napper les alentours. J’aime l’ambiance ouatée des paysages, les sons étouffés et la lumière, si particulière… mais comme c’est difficile de traduire cela sur papier.

Je commence d’ailleurs à avoir la main un peu lourde, il va falloir simplifier !

Le mois dernier je peignais des mésanges, cette fois c’est un héron que je dessine. Il s’est posé un long moment au bord de notre mare. Nous prenons quelques photos. Le vent se déchaîne, le héron lutte pour rester au sol puis nous quitte. Il ne nous faut pas grand chose pour nous émouvoir…

Croquis rapides.

Un peu de couleur pour changer du trait.

La forêt nous entoure, tout est spectacle !

Décembre est passé très… trop vite. J’ai beaucoup travaillé sur une demande particulière. Un morceau de bois de plus 2 mètres de long sur 15 centimètres de large environ, tordu et veiné. Ma mission : peindre glycine et mésanges. Cela fait plusieurs mois que le bois m’attendait. Pas facile de s’y mettre mais là, plus d’excuses, les travaux d’extérieur sont interrompus par la pluie, j’arrête la phase de procrastination ! 

Quelques pages de croquis et je me lance à l’acrylique.

Pour changer un peu je m’impose à nouveau la contrainte de dessiner mes mains d’un seul trait. J’aime toujours encore cet « exercice », c’est à chaque fois différent !

On pense doucement à la déco de Noël. A chacune de nos balades on ramasse des branches en forêt. Et voilà le travail de R. ! 

Un premier sapin mis en place chez mes parents et un deuxième chez nous, tradition oblige.

Après les fêtes on retourne en forêt et on y trouve encore des champignons ! Je les dessine pendant que les autres les nettoient…

J’ai un nouveau pinceau de Noël, il faut que j’apprenne à l’utiliser, à l’apprivoiser. C’est marrant comme chaque outil impose une gestuelle.

Il pleut toujours encore. Je termine l’année sous la couette avec juste une tisane. Foutus virus ! Bonne année quand même !

Novembre est souvent teinté de gris, de froid, de pluie.

Cette année s’est invitée la tristesse. Sans vouloir m’épancher, j’ai eu du mal à tenir le cap de mes croquis quotidiens. La souffrance des personnes que j’aime me désarçonne. Malgré tout j’ai continué. J’ai surtout laissé divaguer mes pinceaux et stylos, j’ai fait pour faire. Parfois je me suis complètement laissée prendre par le jeu des couleurs et des lignes, sans intention, juste pour faire une pause… Parfois le hasard m’a plu.

La pluie tant attendue est tombée presque sans discontinuer. La terre s’est gorgée d’eau. Jouer avec le bleu me semblait évident…

Puis avec le jaune…

et le vert.

Après la rencontre USK à Lyon nous poursuivons notre route vers le sud. C’est bon de retrouver des endroits familiers, de revoir la mer, de se poser…

Nous ajoutons des étapes à nos trajets. De belles découvertes à chaque fois.

Retour.

J’ai un petit faible pour les gros feutres en ce moment, peut-être parce que je me sens un peu faible dans ma pratique quotidienne du croquis. 

Les couleurs changent. Chaque jour la nature se transforme. 

Un petit tour à vélo qui tourne court ! Je suis à plat. Il ne me reste plus qu’à dessiner la forêt autour de moi en attendant mon sauveur !

J’ai adoré les couleurs du vignoble lors de la rencontre USK délocalisée à Hunawihr.

Je ressors un pinceau chinois et je laisse faire. C’est une toute autre sensation, je suis en terrain moins connu. Je vais m’amuser avec cet outil que j’ai acheté à Kunming il y a déjà une dizaine d’années et que j’ai délaissé parce qu’il me déroutait.

Quand je n’ai plus d’idée je me lance de petits défis comme celui-ci et ça me plait aussi.

J’ai beaucoup laissé mon stylo juste dériver dans mon carnet. Des écritures graphiques au libre cours, des lignes sinueuses et continues qui parfois ont trouvé un motif, parfois non et ça me plait bien aussi.

Parfois le motif s’impose…

Le bois à stocker pour l’hiver, un travail que j’aime bien. C’est un peu comme un Tetris, comme si chaque bûche avait un emplacement qui lui était réservé. J’accuse quand même une bonne fatigue en fin de journée à force d’avoir joué !

Septembre a été particulièrement riche en rencontres USK. Le rendez-vous mensuel à Strasbourg au Lieu d’Europe ne m’a pas vraiment inspirée cette fois. J’ai découvert la villa Schutzenberger mais on n’en voyait pas grand chose depuis l’emplacement que j’avais choisi. Très vite je me suis retrouvée en plein soleil et j’ai lâché l’affaire.

Toujours à Strasbourg a eu lieu une rencontre exceptionnelle pour « EMB », l’executive board meeting. De nombreux sketchers ont fait le trajet depuis les quatre coins du monde. Quel bonheur de dessiner en bonne compagnie ! J’ai déroulé mon leporello sur le quai de la Bruche à la Petite France puis rue de la Râpe.

J’ai adoré participer au workshop de Rita Sabler venue de Portland pour nous aider à « choisir et simplifier ce que vous dessinez ». 

Dans le cadre des journées de l’architecture je découvre la Bibliothèque des Dominicains à Colmar. Encore une rencontre autour du dessin dont je me souviendrai ! 

Et pour terminer je retrouve les copains de Lyon et Belfort pour « On croque Lyon 2023 » dans le quartier de la Croix rousse.

Un de mes stylos préférés me joue des tours, il faut que je m’en occupe.

Certaines sorties en forêt se terminent par une séance de nettoyage de champignons. On retrouve un beau spécimen sur le papier journal, pauvre bête délocalisée dans le panier !

Au jardin c’est le début du festival de tomates…

Je n’aurais jamais cru qu’installer une cabane de jardin nous prendrait autant de temps ! Peinture, montage, finitions, niveaux, réglages, et pour l’instant elle n’est pas encore opérationnelle. 

Les journées de travail sont longues et la chaleur est accablante. Un soir j’ai dessiné mon pinceau de mémoire, vite fait, histoire de compléter mon carnet. Le lendemain j’ai l’ai dessiné à nouveau mais « in situ ». L’expérience a été très intéressante !

Quelques petites pauses café et croquis avant de reprendre le travail.

Le sujet de dessin est parfois sous nos fenêtres.

Je continue mes explorations à la seringue à chaque remplissage de cartouche de stylo à encre. J’en mets partout, je compose avec les taches, je m’amuse…

Des silhouettes familières… 

Autour de moi les couleurs et la lumière changent. Les récoltes s’enchaînent, mon regard se pose sur des choses simples…

… ou des choses nouvelles. La visite du musée Théodore Deck à Guebwiller m’a beaucoup plu et enrichie de connaissances artistiques que je n’avais pas. Merci C. pour cette découverte !