Un mois sous tension. Déménager ne se fait pas tout seul. Les cartons se remplissent et s’empilent dans notre intérieur, les dépendances de la maison se vident doucement, et parfois j’ai l’impression de reculer dans le rangement. « Plus je range, moins c’est rangé » ! Il faudrait faire ce gros tri plusieurs fois dans une vie, histoire de ne pas s’enterrer sous des objets inutiles. Je tire des leçons de cette situation. Allégement programmé, décroissance entamée…
Dénicher des souvenirs me fait sourire. J’ai retrouvé ma première paire de pointes. Comme j’étais fière à 10 ans de pouvoir me percher sur le bout de mes pieds. Et comme j’ai souffert aussi. C’est un peu une torture quand même. Mes orteils n’ont pas toujours aimé !

Quand on se fait presser par le notaire et que la banque tarde à nous répondre on se retrouve à passer des nuits difficiles et des journées tendues. Je me lance dans des autoportraits rapides qui montrent un peu la fatigue. Besoin de sérénité…
L’équilibre je le trouve dans la forêt. Je m’attarde sur les détails des arbres, des mousses, des feuilles…
Les cours et ateliers de dessin rythment les semaines. Je mesure le temps qui passe grâce à eux.
Les rencontres mensuelles avec les Urban sketchers sont aussi un bon indicateur du temps qui file. On dit qu’en vieillissant on a l’impression que le temps passe plus vite. Ce mois-ci le groupe s’est retrouvé à l’atelier de Jojo à Strasbourg. Entre carrosseries et outils j’ai apprécié cette journée détendue.
