Discrètement au début, puis de plus en plus affirmé, l’automne s’installe. Les couleurs chaudes prennent plus de place, les paysages deviennent de véritables palettes de couleurs. J’essaye de les capter du regard et je dessine davantage de mémoire.








Par temps gris les couleurs sont sur les étals du marché ou dans les dernières fleurs.



J’aime toujours encore ma place de passagère. Quand on sort de la vallée j’immobilise quelques paysages traversés. Ils me sont de plus en plus familiers.



J’ai délaissé mon travail sur les personnages. Je ne devrais pas.


Petite période bleue, pour changer.






Un couple de piverts se pose juste sous nos fenêtres. Je n’en avais jamais vus d’aussi près. Ils picorent, tournoient et disparaissent à l’arrivée d’un corbeau. Mon âme paysanne me pousse souvent au jardin. Près du sol j’ai trouvé la chance !


Libre cours, juste des traits, des fleurs, de la couleur. La nuit tombe de plus en plus tôt.



